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Le petit livre mauve
30/12/2010 23:32
« E comme euro », « K comme Kafka », « M comme malbouffe », « R comme référendum », « T comme Turquie », « V comme vin rosé », « X comme X-files », « Z comme zéro »,…
Le petit livre mauve offre toutes les clés importantes à la compréhension des faits et enjeux liés à ces élections européennes, pour que celles-ci ne soient pas, une fois de plus, des élections pour rien.
Pour qu’elles ne soient pas, une fois de plus, le marchepied au service de l’avenir obscur de quelques uns, mais au contraire une grande explication doublée d’un grand pari sur l’Avenir (« A comme avenir »), notre avenir à tous que nous devons nous réapproprier.
http://www.debout-la-republique.fr/forms/V2/LM/minisite.html
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La diplomatie européenne trustée par les Britanniques
30/12/2010 23:04
Catherine Ashton,haute représentante de l’Union Européenne pour les Affaires étrangères, a privilégiés es amis et le Foreign Office,qui sont cinq fois plus représentés que les diplomates français.
La France est marginalisée dans la nouvelle diplomatie européenne.
Pour le Quai d’Orsay, c’est l’organigramme de la colère, ou l’équivalent bureaucratique de la bataille de Trafalgar: le Service d’action extérieure (SAE), qui s’imposera d’ici trois jours comme le porte-voix d’une politique étrangère européenne, s’est gonflé in extremis d’une légion d’amis de Catherine Ashton et du Foreign Office, aux dépens d’une minorité de diplomates tricolores.
«Entre eux et nous, c’est désormais à cinq contre un!», s’étrangle un responsable français en décrivant la pyramide du pouvoir mise au point par la baronne britannique. Sur l’organigramme rendu public à l’approche de l’échéance, l’Union Jack flotte de bas en haut et de droite à gauche, isolant à peu près partout les trois couleurs de la République.
Le SEA -ou plutôt l’acronyme anglais EEAS, finalement retenu- devait conjuguer les talents de 27 diplomaties nationales. Avec, comme clef de voûte, le professionnalisme revendiqué par de vieux rivaux -les Français, les Britanniques et aussi les Allemands. Face à la razzia d’outre-Manche, l’acte de naissance de la nouvelle institution européenne risque plutôt de les dresser les uns contre les autres au 1er janvier. À Paris, le ministère des Affaires étrangères, visiblement gêné, s’est jusqu’ici gardé de faire du bruit. Avec Michèle Alliot-Marie, il vient de changer de patron. Mais l’affaire a déjà suscité des éclats de voix. Les comptes du SAE sont vite faits. À Bruxelles, sur 17 directions et sous-directions attribuées, le Royaume-Uni en rafle cinq (Asie, Afrique, Afrique orientale et Océan indien, Prévention des conflits et Politique de sécurité, Ressources humaines). La France en récupère deux, grâce à des diplomates venus de la Commission européenne : Hugues Mingarelli sera chargé du Proche-Orient, Véronique Arnault des Droits de l’homme.
Français retoqués
Sur le terrain, le rapport n’est pas plus favorable aux routiers du Quai d’Orsay. «La plupart des ambassadeurs poussés par Paris ont été retoqués» à Bruxelles, poursuit le responsable. L’Afrique devient une autre chasse gardée des Britanniques. En Asie, la France a perdu un de ses poids lourds européens avec le départ de Pékin de l’ambassadeur Serge Abou, remplacé par l’Allemand Markus Ederer.
Dans les étages du SAE, les Français s’inquiètent aussi de voir certains de leurs meilleurs alliés réduits à la portion congrue, en particulier les Espagnols et les Italiens. L’Europe du Nord, toujours suspecte de sympathie pour le Foreign Office, montre ses muscles. C’est le cas des Danois, des Néerlandais et surtout des Suédois. Ces derniers réussissent à truster la super-direction Amériques, le Comité militaire de l’UE et le Comité politique et de sécurité (Cops), cœur de la gestion de crise. La Finlande, elle, décroche le SitCen, bureau central du renseignement européen.
L’offensive britannique, lancée de longue date par David Miliband, a été reprise à son compte par le successeur conservateur William Hague. Catherine Ashton, arrivée à Bruxelles sans expérience et soucieuse de s’entourer de confidents connus, y a sûrement trouvé son compte. Côté français, la nomination de Pierre Vimont, ambassadeur à Washington, comme bras droit de la baronne britannique a longtemps permis de donner le change: «C’est le prix à payer!», expliquait-on officieusement. Londres n’a pas eu la même retenue. Dans l’organigramme du SAE, quelques cases restent aujourd’hui à remplir. Mais à Bruxelles, le sentiment s’installe que Paris a déjà perdu la bataille.
Jean-Jacques Mevel
http://www.gaullisme.fr/?p=11252
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Retour du franc : réponse à Hervé Nathan 1/2
30/12/2010 23:00
Hervé Nathan a écrit une nouvelle réponse à mes papiers sur l’euro. Ce papier présente le mérite de soulever des interrogations légitimes sur le retour aux monnaies nationales auxquelles je n’avais sans doute pas clairement répondues. Voici mes réponses.
La question de la dévaluation
C’est une question compliquée : comment évolueraient les parités monétaires après la fin de l’euro ? Je soutiens (après discussion avec plusieurs économistes), que la parité du nouveau franc resterait relativement stable par rapport à l’ancien euro, devenu simple unité de compte. En effet, si le nouveau franc a toutes les chances de se déprécier par rapport au mark, il devrait en revanche s’apprécier par rapport à la lire Italienne ou la peseta Espagnole, l’un équilibrant l’autre.
De manière intéressante, les hypothèses de parité monétaire prises par la banque ING confirment en partie ce scénario puisqu’elle pronostique une baisse du franc par rapport au mark de 15% (vs 10 à 15% dans mon papier) et une baisse de la lire de 25% (vs 20 à 30%). En revanche, ING pronostique une chute très sévère de la peseta (-50%) et plus encore de la drachme (-80%). Mais surtout, la banque prévoit une très forte baisse de l’euro, qui tomberait à 0.85 dollar.
Je n’émettrai pas d’avis définitif sur la baisse de l’euro face au dollar, même si le scénario ING semble un peu extrême. Néanmoins, il faut noter qu’un décrochage comparable de l’euro en 1999-2000 avait provoqué une embellie économique de l’Europe, et pas un cataclysme économique... En résumé, le pronostic d’un nouveau franc relativement stable par rapport à l’euro n’est pas un roman mais quelque chose de très probable et une baisse par rapport au dollar serait bienvenue.
La question de la dette de la France
Hervé Nathan a raison d’insister sur ce point car il s’agit sans doute du principal facteur d’instabilité. Je tiens d’abord à préciser ma position. J’ai écrit que « la dette publique pourrait être convertie en francs au taux de ‘un euro égale un nouveau franc’, mais ce ne serait pas forcément utile étant donné que la parité du franc avec l’euro serait stable ». D’ailleurs, cette conversion est aujourd’hui évoquée par des journaux aussi sérieux que The Economist, pourtant favorable à l’euro.
Il est clair qu’une conversion autoritaire des dettes accentuerait sans doute l’instabilité des marchés et c’est pour cette raison que j’ai employé à dessein le conditionnel et que je n’ai pas souhaité conserver cette option. Même si je l’avais envisagé dans le passé, je crois que cela pourrait ajouter un inutile facteur d’instabilité du fait de la probable stabilité de la parité du nouveau franc. Pour moi, il ne serait pas nécessaire que la France convertisse sa dette en franc.
Reste la question du financement de notre dette. Certes, la Grande-Bretagne, qui a pourtant un déficit des comptes courants comparable au nôtre, parvient à se financer, à un taux un peu supérieur. Mais on ne peut pas balayer d’un revers de main la possibilité que les investisseurs privés, pris de panique, refusent de nous prêter, à part à des taux excessivement élevés. Mais dans ce cas, la Banque de France pourrait monétiser la dette, comme aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou au Japon.
En outre, il faut remettre en perspective la situation financière de l’Etat Français. Certes, la dette publique atteint aujourd’hui 1600 milliards d’euros, mais, comme l’avait montré Alternatives Economiques, la France dispose d’actifs financiers équivalents à 700 milliards d’euros, ce qui laisse une dette nette de 900 milliards. En outre, l’Etat dispose également à son actif d’un patrimoine immobilier considérable. Tous ces éléments devraient contribuer à rassurer les investisseurs.
Après avoir traité des objections au sujet de la dévaluation et de dette aujourd’hui, je reviendrai demain sur les questions de la monétisation, de la rigueur et du risque de crise économique.
Laurent Pinsolle
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Cette Europe qui détruit l’idée européenne
30/12/2010 16:03
Cette année 2010 aura été celle de tous les paradoxes pour l’Europe. D’une part, une forme de « solidarité » européenne a été mise en place au printemps dernier avec la crise des dettes souveraines de la zone euro. Mais de l’autre, les récriminations ne cessent de croître. Nous sommes à la croisée des chemins.
L’Europe, ce n’est pas la paix
Traumatisés par les horreurs des deux guerres, certains ont conçu le projet d’effacer les nations, de les dissoudre dans un ensemble européen pour assurer la paix du continent. Si les motivations du projet ne sont pas critiquables, leur mise en pratique pose de nombreux problèmes. Outre un déni des réalités nationales un sérieux déficit démocratique et un alignement sur les Etats-Unis (pour ne pas dire une inféodation), son point de départ est faux : ce ne sont pas les nations qui sont responsables des guerres, mais les hommes, les nations n’étant que les véhicules de la démesure des hommes.
On nous rabâche sans cesse que « l’Europe, c’est la paix » de manière à disqualifier toute prise de position un minimum critique à l’égard du projet européen tel qu’il est construit depuis vingt-cinq ans. Mais qui pourrait croire que sans la création de la CEE, la France et l’Allemagne se seraient faites la guerre une nouvelle fois ? Les leçons de l’histoire, la guerre froide, la dissuasion nucléaire ont joué un rôle bien plus important dans le maintien de la paix sur notre continent depuis 1945. Cette incantation a surtout pour objectif d’étouffer tout débat sérieux dans l’œuf.
Cette Europe, c’est la guerre
Pire, 2010 nous révèle au contraire que le projet européen actuel exacerbe les tensions entre les peuples. Cette année, la presse Allemande s’est remplie de portraits peu flatteurs des PIIGS, suggérant à la Grèce de vendre l’Acropole ou quelques îles pour se renflouer. En Grèce, les manifestants défilent contre Jean-Claude Trichet ou Jose-Manuel Barroso. Dans toute l’Europe fleurissent des critiques contre la politique non coopérative de l’Allemagne et lui demandent de relancer sa consommation.
Bref, cette Europe n’est plus que récriminations et rancœur des uns vis-à-vis des autres. Seuls le conservatisme, le conformisme intellectuel et la coresponsabilité de l’édification de cette construction semblent retenir les dirigeants européens d’envoyer tout balader. Mais la tentation existe et commence à trouver une expression publique, certaines personnalités évoquant une fin de la monnaie unique, ou un réaménagement radical, que ce soit au Portugal, en France ou en Allemagne.
L’Europe d’aujourd’hui n’est pas un projet qui protège les peuples, mais une entreprise qui les contraint par idéologie à s’exposer au grand vent d’une compétition féroce des autres pays. C’est une Europe qui organise une course à la baisse des salaires en son sein avec l’euro. C’est une Europe qui impose des plans d’austérité suicidaires et sans issue. C’est une Europe qui, après avoir détruit la croissance et les emplois, asservit les Etats à leurs créanciers et aux marchés.
Aussi, quand les pays européens traversent aujourd’hui une crise sans précédent, comment croire ceux qui réclament plus d’Europe comme solution à la crise alors qu’ils nous promettaient des lendemains qui chantent. Le sursaut du continent ne viendra pas de plus d’Europe, mais des nations.
Laurent Pinsolle
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Dossier spécial : sortir de l'Euro
29/12/2010 02:47
Il est aujourd’hui très clair que l’euro est une monnaie de banquiers, au service de la finance et non pas des peuples européens et de l’économie réelle.
C’est pourquoi il faut en sortir rapidement : retrouver notre liberté monétaire, investir dans le XXIème et gouverner conformément à nos intérêts.
Le discours porté par Debout la République et son président trouve désormais un réel écho populaire. Vous retrouverez sous cette page en téléchargement libre les deux nouveaux documents DLR.
Ils vous donnent les clés de la sortie de l’euro, vous expliquent pourquoi il faut en sortir, et pourquoi il est facile d’en sortir.
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Vous retrouverez enfin très bientôt une nouvelle vidéo de notre porte-parole Laurent Pinsolle détaillant l’argumentaire que vous pouvez télécharger ci-dessus et vous l’expliquant, ainsi que d’autres vidéos.
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